David Alabo est un artiste plasticien multidisciplinaire ghanéen-marocain. C’est lors de ses études, alors qu’il était étudiant à New York, que le jeune artiste va s’intéresser au devoir de représentation de la culture africaine.
Au départ : de l’inspiration et des idées
La question de la lutte comme une action menant à un résultat semble être son motif préalable.
Les grands surréalistes comme Pablo Picasso et Salvador Dali ont toujours fasciné David Alabo. Basquiat est celui qui va l’introduire au médium de l’art abstrait. Parmi ses sources d’inspiration, David Alabo cite aussi les œuvres d’artistes contemporains comme le peintre congolais Chéri Samba et l’artiste ghanéen El Anatsui.
“Je suis toujours intrigué par la vie de ces créatifs et les luttes à travers lesquelles ils ont pu faire naître leurs œuvres.”
C’est donc cette réflexion qui va le mener vers l’afrofuturisme. Pour David Alabo, c’est le moyen qui va lui permettre de prendre place sur la scène artistique, car très peu exploitée, et de créer un art qui met en valeur la culture africaine à travers le surréalisme. Cette direction lui a même valu d’être cité comme référence dans un article paru sur le site de CNN.
Son workflow
À travers ses réalisations, David Alabo cherche à attirer le public, de la réalité vers un monde étrange. Celui qui fusionne l’espace, les grands félins, les paysages sereins et la diaspora africaine.
Pour cela, il se sert d’œuvres abstraites en trois dimensions, de photographie et des pièces de médias mixtes comme supports primaires. Mais la plupart de son travail est numérique. Et son objectif est de s’efforcer de créer de l’art chaque jour. Alors il continue d’explorer toutes les possibilités en exploitant aussi d’autres formes d’art comme la peinture.
Vient ensuite la réalisation
Au final, la somme des collages d’Alabo est un rendu kaléidoscopique de l’africanité. Figure souvent dans ses œuvres des fragments d’Accra, tels que le crâne. Mais aussi les têtes (ou leur absence !) les sphères, les planètes ou des grands félins à la place des visages humains : autant d’éléments récurrents à chacune de ses pièces.
David Alabo plonge dans une approche afro-surréaliste, qu’il utilise pour articuler visuellement des paysages africains numériques qui sont familiers et fantastiques. Ainsi, il crée des mondes époustouflants et futuristes qui mettent en valeur l’Afrique et sa diaspora de manière remarquable.
Pour en savoir plus sur le travail de Manzel Bowman, consultez son profil Instagram et son site web.