Rafael Silveira est un artiste-peintre brésilien. Son travail se situe quelque part entre l’onirisme et le réel, entre le portrait et le paysage. Dans ses toiles, il met en parallèle des dimensions différentes à base de personnages, de lieux et de références diverses et variées.
À travers les compositions déformées par le temps, une multitude de plantes classiques et d’oiseaux tropicaux dérivent le long des boucles de fruits et des soutiens-gorge inspirés des années 50. Créant une collision visuelle entre le monde naturel et les notions d’élégance artificielles.
Inspiré par la culture de la bande dessinée, des peintures classiques et des histoires d’horreur, Silveira exprime les émotions, les peurs et les angoisses de ses personnages à travers des symboles et des objets, formant des décors complexes qui captivent le spectateur.
Rafael rassemble plusieurs références et langages dans ses œuvres, avec pour mission de transporter le spectateur dans un univers onirique et surréaliste. Parmi eux, les thèmes les plus courants sont le cirque, le tatouage, la botanique, la bande dessinée et la publicité des années 50. Le tout chargé d’une bonne dose de bonne humeur.
L’aspect surréaliste est une constante dans le travail de Rafael Silveira, ce n’est pas un hasard si ses œuvres s’inspirent d’artistes tels que Magritte et Arcimboldo, mais aussi les réalisateurs Robert Rodriguez, Quentin Tarantino, David Lynch, Wes Anderson et Charlie Kaufman et des œuvres littéraires telles que Metamorphosis de Kafka et Eu d’Augusto Dos Anios.
Pour sa dernière exposition, le thème de la métamorphose est abordé sous différents angles. Si d’une part, l’artiste a décidé d’analyser ce thème suite à la naissance de sa première fille, appréhendant cette phase comme un changement résultant d’événements personnels, d’autre part, le sujet est traité de manière plus large, en lien avec le changement climatique et l’urgence mondiale.
Ainsi, alors que nous sommes appelés à changer, les personnages de ses tableaux sont également confrontés à une transformation qui est représentée comme une véritable mutation de l’apparence et qui rend le résultat final surréaliste et onirique.
Rafael Silveira – Metaforamorfoses, galerie Dorothy Circus : 25 juin – 25 juillet