L’”azulejos” est un carreau de terre cuite recouvert d’un émail opaque. Associé au folklore brésilien, l’ensemble forme la marque de fabrique de l’artiste peintre Raphael Sagarra, aussi connu sous le nom de Finok, son blaze de graffeur.

Désigné comme étant, l’un des artistes les plus prolifiques de l’Amérique du Sud, Raphael Sagarra, a toujours été inspiré par les cultures qui l’entourent. Né en 1985, il a commencé avec des graffitis dans les rues de Sao Paulo, mais s’est très vite imposé sur la scène artistique locale et internationale. Il a d’ailleurs fait plusieurs expositions dans des grandes villes d’Europe (Lisbonne, Milan, …) dont l’une s’intitulait « métissage tropical ».

Un thème certainement qu’il affectionne puisque le travail de Finok, comme il le souligne souvent, est un hommage au caractère multiculturel de son pays natal et de ses traditions. « Les fondements du Brésil et de sa culture sont constitués de petites portions du monde entier. Le mode de vie et la société brésilienne le rendent explicite ; vous voyez le métissage à travers la musique, les croyances, la culture et la gastronomie. » explique t’il dans une interview accordée au site The Hundred.

C’est pour cela que son interprétation de la diversité culturelle du Brésil est reconnaissable entre mille. Ses peintures se composent toujours de motifs complexes et de couleurs audacieuses, comme le rouge et le vert. Il y mêle les influences empruntées à la sous-culture et à l’art populaire brésilien. Dans ses réalisations, sont généralement représentés des personnages arborant les costumes traditionnels qui chantent, dansent et prient.

Il s’agit certainement là d’un mélange réussi entre des éléments hérités d’un passé colonial avec les coutumes autochtones et celles transmises au cours de l’histoire.