« Comment faire pour gagner de l’argent en tant qu’artiste ? » C’est certainement la question que vous vous posez actuellement alors que vos contrats et prestations ont été annulés.

Vous étiez sur le point de faire décoller votre carrière et le sort en a décidé autrement. C’est dans ce genre de situation qu’il faut savoir rebattre les cartes parce qu’il est hors de question de se laisser abattre. Vous avez la santé ? Oui ? Alors on se retrousse les manches et on cherche des solutions.

Il y a beaucoup de pistes à explorer. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une recette miracle. Ce qui vous est proposé, ce sont différents business models que vous pouvez appliquer pour gagner de l’argent en ligne. Libre à vous de tous les utiliser ou de choisir ce qui vous correspond le mieux.

1. Le marketing d’affiliation et la publicité en ligne

En gros, il s’agit de faire la promotion d’un article et en contrepartie vous recevez une rémunération pour chaque client potentiel.

Dans le domaine des arts visuels, gardez en tête que vous êtes un consommateur comme les autres. Par conséquent, pour mener à bien vos travaux vous utilisez des logiciels, des appareils et toutes sortes d’outils bien précis. Et bien, tout cela intéressera certainement votre lecteur type. Qui lui appréciera vos recommandations. Ce qui en fera un acheteur potentiel pour les marques.

Mais pour ça vous aurez besoin :

  • D’un site internet ou d’un blog,
  • De vous inscrire sur une plateforme d’affiliation,
  • D’une audience (du trafic/des visiteurs)

Dans la même catégorie de source de revenus, il y aussi la publicité en ligne. Même sans savoir de quoi il s’agit nous avons tous été confrontés à cette petite bannière qui apparaît inopinément pendant que nous consultons un site. Ça fonctionne de la même façon que le marketing d’affiliation (voir les conditions citées ci-dessus). Sauf que vous vous adresserez à une régie publicitaire. La plus connue est Google Adsense. La rémunération se fait généralement au CPC (Coût Par Clic) et elle est assez faible.

Sachez que même si ça ne rapporte pas énormément d’argent, ça a l’avantage de générer des revenus passifs.

 

2. Le e-book

Si vous êtes déjà un blogueur, que vous avez votre propre site et qu’écrire pour le web vous est familier, le e-book est peut-être la prochaine piste qu’il faudra emprunter pour diversifier vos sources de revenus.

En tant que créatif vous avez la possibilité de traiter des sujets variés. Tout dépendra de votre spécialisation et de la demande.

Que vous écriviez sur la photographie sous-marine ou les bases de l’éclairage de studio, votre expertise sera précieuse pour l’ensemble de votre communauté, et elle sera prête à payer pour cela. Il est beaucoup plus facile de promouvoir et de vendre votre livre électronique à des personnes qui s’intéressent à votre sujet, vous font confiance et vous considèrent comme un expert.

Des outils de création simple d’utilisation sont bien évidemment disponibles en ligne. Il y a CANVA pour citer le plus célèbre d’entre eux, mais également CRELLO et BLURB.

Amazon est généralement le premier endroit où aller si un auteur souhaite vendre un livre électronique. Parce qu’il offre beaucoup d’avantages tels qu’une clientèle disponible, une grande portée de vente et de publications, le paiement et la livraison prises en charge par la plateforme.

 

3. La vente de produits dérivés

C’est plutôt sympa comme concept puisque vous vous mettez dans la peau d’un « designer ». Et comme ça vous pouvez commercialiser une collection d’objets divers. D’autant plus que les produits dérivés ne concernent pas uniquement les vêtements, les accessoires de smartphone ou la vaisselle. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les genres :

  • Des horloges murales,
  • Des housses,
  • Des coussins,
  • Des affiches, des posters,
  • Des tentures murales,
  • Des stickers,
  • Des cahiers,
  • Des calendriers,
  • Des sacs,
  • Etc

Le choix est donc très vaste.

Il est possible d’avoir de bons revenus en vendant des produits dérivés sur de nombreux sites web. Puis c’est une façon différente de promouvoir vos œuvres et d’attirer un nouveau public. Les sites comme Society6.com, InPrnt.com et RedBubble.com vous proposent ce service. Quand un client achète un imprimé, le site gère la production et l’envoi. Une partie du montant de la vente reviendra à l’entreprise pour couvrir les frais de gestion. Et vous percevrez le reste comme rémunération.

Ne reste plus qu’à dénicher ceux qui proposent les produits de meilleure qualité et en cohérence avec votre univers.

 

4. La commercialisation de cours en ligne

Pour ceux qui ont déjà assisté à des masterclass, le principe est le même. Il s’agit de partager vos connaissances, votre expérience, votre savoir-faire à des personnes évoluant dans le même domaine que le vôtre et qui aspirent à développer leurs capacités ou à améliorer une technique.

Le boom des MOOCs de ces dernières années a permis de faire muter le mode d’apprentissage. Et les internautes en sont friands. Parce que c’est moins académique, plus facile d’accès. En fait, ce qu’ils recherchent avant tout, c’est l’authenticité. Celle d’une personne qui a fait ses preuves en tant qu’illustrateur, photographe, graphiste, …

Comment ça se passe ?

Il faut s’inscrire sur les plateformes. Celles-ci sont spécifiquement conçues pour les solopreneurs ou les indépendants qui ont besoin de solutions faciles d’emploi et rapides à exploiter. Parmi elles :

  • Thinkific
  • Simplero
  • Teachery
  • Learnybox
  • Teachable

Ou encore les plateformes communautaires comme Udemy, Skillshare ou tuto.com.

Avant de choisir une plateforme, n’hésitez pas à tester, car la plupart proposent de s’enregistrer gratuitement. Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre opinion et décider de celle qui s’adapte à vos besoins.

 

5. La cession de droit à une banque d’images sur Internet

La cession quoi ?!

En tant que graphiste, illustrateur, photographe ou vidéaste, vous pouvez concéder sous licence vos productions/réalisations/créations /œuvres …(enfin ce qui est rapport avec votre activité) pour des banques d’images sur Internet.

Ce qu’il y a de bien avec ce système, c’est que vous serez en mesure de faire face aux périodes de crises, mais aussi de combler le manque de revenus dû à une baisse de la vente de vos œuvres d’art. Cela aide énormément lorsque vous devez payer vos factures !

Les photographes, les musiciens et les vidéastes considèrent Getty Images comme le meilleur choix dans le domaine, tandis que Shutterstock est l’une des nombreuses agences qui acceptent également les illustrations et les graphiques vectoriels.

Si cela est fait judicieusement avec un travail de qualité, cela peut s’avérer être un flux de revenus réguliers qui peut rapidement s’accumuler.

 

6. La chaîne Youtube

Bien sûr que l’on peut gagner de l’argent avec Youtube. Parce qu’au-delà d’être une plateforme de divertissement, celle qu’on ne présente plus rémunère la création de contenu. D’où le fait que l’on nomme Youtubeur toute personne ayant un compte diffusant des vidéos régulières et qui génèrent des vues.

Alors pourquoi pas vous ? Pourquoi ne pas essayer de montrer les coulisses de votre processus de travail ?

Certes, ça demande un peu d’imagination, de la créativité et de la rigueur. Mais vous serez parfaitement en mesure de le faire !

Et pour ce qui est de la rémunération, il faut compter 1€ pour 1000 vues générées. Plus concrètement, si vous voulez savoir réellement ce que vous pouvez gagner avec votre propre chaine, le site https://influencermarketinghub.com/youtube-money-calculator/ vous permet de faire une estimation de vos futurs gains.